Ce jeudi-là, la 15e édition du Forum des 100 – plateforme réunissant les « cent personnalités qui font la Suisse romande » et s’est donnée pour but de favoriser le débat sur les questions essentielles à l’avenir de la Suisse – affichait pour thème « la transition écologique : le temps de l’action ». À cette occasion, qualifiant l’événement de « farce », des militants écologistes issus d’Extinction Rébellion et d’autres mouvements concernés par le changement climatique ont convergé vers le Swiss Tech Convention Center, sur le campus de l’École polytechnique fédérale de Lausanne.
Dénonçant l’impact d’entreprises telles que Nestlé, Roche ou Easy Jet accusées d’être au « cœur de la destruction environnementale » ou de participer au « pillage des ressources des pays du Sud », les protestataires se sont faits fort de distribuer des tracts. L’un d’eux s’est vu convié à s’exprimer devant le forum. Plusieurs représentants des entreprises incriminées (dont Nestlé et Procter & Gamble) ont alors assuré que l’industrie n’était pas inactive. Sur cette lancée, l’ancien président de la Banque nationale suisse, a pour sa part convenu qu’outre l’aspect moral de l’affaire, le fait d’intégrer des facteurs de durabilité dans les placements améliorait les performances financières. Invité du forum, le conseiller fédéral Ignazo Cassis a convenu que la question du climat était devenue « incontournable ».